Trois individus soupçonnés de travailler pour Moscou, parmi lesquels la fondatrice franco-russe de l’association SOS Donbass, ont été placés en garde à vue puis mis en examen à Paris. Ces personnes sont accusées d’ingérence et d’espionnage au profit de la Russie.
L’enquête vise des actes supputés de manipulation et de collecte d’informations sensibles pour le compte des services russes. Les autorités françaises craignent que ces actions aient visé à influencer certaines sphères politiques ou à déstabiliser le pays.
« Il s’agit d’une ingérence avérée dans nos institutions et notre sécurité nationale », déclare un représentant judiciaire.
Après leur mise en examen, les trois suspects ont été placés en détention provisoire, en l’attente de la suite des investigations. Le tribunal examine la gravité des faits reprochés pour décider des mesures à prendre.
Ces arrestations illustrent la vigilance des services français face aux tentatives d’ingérence étrangère, particulièrement dans un contexte géopolitique tendu avec la Russie.