Les trois plaintes qui avaient entraîné la perte de poste de Frédéric Marchi-Leccia, ancien directeur de la sécurité civile de Nouvelle-Calédonie, ont été classées sans suite par la justice. Ces plaintes faisaient suite au signalement de deux syndicats, évoquant des soupçons de détournement de fonds publics et de harcèlement moral.
L’enquête judiciaire n’a pas permis d’établir d’infraction pénale. Le procureur de la République a décidé de clore le dossier, estimant qu’aucun élément ne justifiait de poursuites. Cette décision met fin à plus de deux années d’incertitude pour l’ancien directeur.
L’affaire avait profondément marqué l’administration locale. Des membres du personnel avaient dénoncé un climat de travail tendu, tandis que d’autres avaient exprimé leur soutien à Frédéric Marchi-Leccia, soulignant sa rigueur professionnelle et son dévouement au service public.
« Il est enfin réhabilité après une longue période d’injustice », confie un proche collaborateur sous couvert d’anonymat.
Bien qu’innocenté, Frédéric Marchi-Leccia ne devrait pas retrouver son ancien poste, celui-ci ayant été pourvu entre-temps. Toutefois, cette décision judiciaire lui permet de rétablir son honneur et de tourner la page d’une affaire particulièrement éprouvante.
Résumé auteur : L’ex-directeur de la sécurité civile Frédéric Marchi-Leccia a été totalement blanchi des accusations de détournement et de harcèlement, après deux ans d’enquête sans preuve retenue.